Wiki Nos imaginations
Advertisement


4592868-anime-landscape-fantasy-art-rain
Banner

Cette histoire a été écrite par HyperSam

Catégorie Ecrivain
L'auteur souhaite savoir tous les éléments et détails qui pourraient améliorer son style d'écriture. Il demande à être jugé comme serait jugé un véritable auteur.

Le Chant de la Pluie (Song of Rain and Thunder en anglais) est une histoire écrite par HyperSam. Récit de fantasy épique et plus réaliste, Le Chant de la Pluie est beaucoup inspiré de la saga Le trône de fer (Game of Thrones sous son titre original) de Georges R.R. Martin, l'un des roman de fantasy préférés de l'auteur. Comme dans l'œuvre de Martin, cette histoire met en scène un grand nombre de personnages, et chaque chapitre, titré du nom d'un personnage en particulier, suit l'histoire vu des yeux de ce personnage. Cela fait donc ressortir le côté complexe des personnages et le fait qu'ils ne sont pas entièrement noir ou entièrement blanc, car un personnage peut être perçu comme un héros de ses propres yeux, mais comme un méchant par les yeux des autres. Néanmoins, bien entendu, certains personnages sont plus blancs que d’autres, alors qu’il y en a de plus noirs que d’autres. Mais contrairement à la saga de Martin, la magie est beaucoup plus présente.  

Synopsis

« Suite à un drame qui a ébranlé sa famille, Siandel Hylphencil tente de découvrir qui en veut aux siens, et pourquoi. Tout au Sud, Rouqar des Thuliaga est contraint de s'exiler, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Affectés par la disparition de leur père respectif, Jhessail et Nash feront quant à eux des rencontres qui changeront leur vie.

Pourtant, le monde se meurt. Tempête sur tempête, Naivara s'effondre. Le vent hurle, l'orage gronde. Tous seront prit au dépourvu, surtout que la mystérieuse menace qui plane sur les Hylphencil pourrait tout changer en un instant...

Préambule

À ma chère petite soeur et tous mes amis du wiki, véritables passionnés de lecture, ou comme on dit, véritables rats de bibliothèque ! Un clin d'oeil à Kushota !

Avant-propos

Bonjour ou bonsoir, cher lecteur ! Bienvenue sur cette histoire, qui j'espère, va te plaire ! Ici, tu trouvera une épopée épique et sombre prenant place dans le monde de Naivara, monde complexe de mon invention, qui en est à sa 1142ème année de sa deuxième ère, l'Ère des Nuages. Le véritable nombre d'années d'existence de Naivara est donc inconnu, mais il est probable qu'il dépasse les 2000 ans. Toutefois, l'Ère des Nuages suit l'Ère de la Mer, dont presque personne ne se souvient. Je n'en dis pas plus, à toi, cher lecteur, de découvrir Naivara au cours de l'histoire ! 

Par contre, voici la carte du monde pour t'aider à te repérer :

3oor

Étant un grand amateur de littérature de fantasy comme tu as pu t'en douter, cette histoire est bien sûre de ce genre, et mélange action, aventure, dark avec un soupçon de romance, bien que ce dernier genre ne soit pas ce que je préfère en littérature. Il y a en plus une grande partie de mystère. Néanmoins, il y a quelques fois des très scènes violentes et parfois explicites, qui peuvent choquer, tu es prévenus. Aussi, l'histoire est avant tout une tragédie, donc conseil d'ami, si tu es sensible, prépare des mouchoirs !

Si tu t'intéresse à la genèse de cette histoire, je l'ai imaginé en septembre 2019, alors que je commençais tout juste l'université. J'étais à ce moment en pleine lecture du premier tome de l'intégrale du Trône de Fer de G.R.R. Martin. En même temps, je lisais et me renseignais sur les règles et l'univers de Donjons & Dragons. Et puis, je suis un grand amateur de la mythologie Tolkienienne, et je suis époustouflé devant le travail magistral qu'a effectué cet auteur.

Au départ, donc, est apparu dans ma tête une sorte de mélange de ces trois choses, ce qui a vite changée au fil du temps. En effet, je comptais faire une intrigue basée sur des familles de la noblesse, mais ça faisait trop Le Trône de Fer, donc je n'ai gardé que les Hylphencils et les Falvardis comme familles, et c'est tout. D'ailleurs, les familles en elles-mêmes ont plus un rôle mineur. Toutefois, Le Chant de la Pluie est l'une des seules histoires que j'ai commencée par créer une fiche personnage, qui était celle de Siandel, l'un des protagonistes. J'ai qui plus est suivie la fiche personnage de Donjons & Dragons, parfaite pour des personnages de fantasy. Néanmoins, j'ai conservé le concept de départ, d'un mélange de fantasy plus réaliste à la G.R.R. Martin et de fantasy plus mystique à la Tolkien.

Et puis, si ça te plaît, n'hésite pas à commenter... Ça fait toujours plaisir :)

Bonne lecture !

Tome I, Orage

Prélude

« N'utilise pas le sceptre. Je t'en conjure, Nolverso, n'utilise pas ce sceptre ! Tu le sais aussi bien que moi, et même peut-être mieux que moi avec tous ces grimoires que tu as étudiés. Le Rituel de Libération jettera les terres connues dans la Mer Hantée et le chaos s'emparera de Naivara. Qui plus est, un fléau de monstres ignobles et horribles tels que Saphorron ou Ethrak sera relâché dans le monde, le réduisant à néant. De nombreuses vies innocentes seront ravies. C'est vraiment ce que tu veux ? »

Evendur Dunedragon se tut et considéra l'adversaire qui lui faisait face de l'autre côté d'un gouffre béant. S'appuyant sur son bâton, l'honorable vieillard le dévisageait de son regard perçant.

— Les défenses du sceptre s'amenuisent rapidement, et tu le sais. Les protections ne dureront pas bien longtemps encore. Le bouclier créé par la Cérémonie des Quatre n'est en rien éternel. Que ce soit moi ou quelqu'un d'autre, on finira par retrouver les pièces de cet artéfact, puis par regrouper les Quatre dans la Chambre de la Libération. Rien ne peut changer le destin.

Les yeux, d'un vert profond, du sage Evendur Dunedragon s'assombrirent. Il souleva sa canne de fortune, puis la pointa en direction de Nolveso Heldor, qui avait été autrefois son ami, son élève même.

— Je sais que trop bien que rien ne peut être éternel, même pas l'art magique. Toutefois, la Cérémonie des Quatre a fait tenir les défenses du Sanctuaire Maudit durant tout ce temps, elle continuera ! Ce n'est pas demain la veille où le bouclier tombera et où le premier venu suffira à faire se déchaîner les forces maléfiques sommeillant ici-même ! tonna-t-il d'une voix forte. Le Cercle des douze a juré de protéger cet endroit et il ne faillira pas à sa tâche ! 

Nolveso repoussa en arrière la capuche de sa longue robe rouge. Furent révélés ses traits marqués sur son visage sombre, usé par le temps. Les yeux fermés, sa chevelure charbon se balançait dans le courant d'air.

— Tout s'effrite, Envendur. Toi-même et tes compères de ce ridicule Cercle des douze ne peuvent rien n'y faire. Qui plus est, même le monde n'est pas éternel. Que la fin arrive plus tôt ou plus tard, qu'est-ce que cela change ? répliqua le sorcier avec un air de défi. Dans l'univers, une multitude de mondes naissent et meurent, comme des fruits sur un arbre. Pour les dieux, nous ne sommes que des vers dans une pomme, qui pourrit peu à peu. Les déchus promettent bien plus de choses... 

Le sol instable trembla et commença à se fissurer autour des deux hommes. Tout s'écroula autour d'eux avec fracas pour ne laisser que deux plate-formes de pierres où ils étaient postés, plate-formes au milieu d'une salle qui n'était dorénavant plus qu'un bassin de flammes rousses et ardentes. Néanmoins, les deux adversaires ne tinrent aucunement compte de ce qui venait de se passer autour d'eux et continuaient leur conversation, qui devenait de plus en plus intense.

— Tu n'es qu'un fou furieux, Nolverso ! Comment ai-je pu penser un jour que tu étais mon ami ? Notre devoir est de protéger Naivara, pas de le détruire ! cria-t-il en repoussant à son tour la capuche de son manteau bleu nuit, révélant une longue chevelure blanche et une barbe immaculée. Les déchus t'ont vraiment corrompu l'esprit... dire que tu étais mon élève, que j'étais ton mentor...

Le sorcier répondit par un éclat de rire sinistre, qui résonna en écho sur les parois de pierre de la salle, l'amplifiant.

— Mon devoir, tel que tu le dis, est d'effectuer le Rituel de Libération. C'est ce que veulent les déchus, et surtout, c'est ce que je veux ! Désolé, mon cher Evendur Dunedragon, je t'aimais bien, mais tu deviens gênant, lança Nolverso après s'être calmé.

Il susurra des mots incompréhensibles en fermant les yeux. Le sorcier pointa ensuite de ses mains Evendur et des gerbes d'énergie crépitante s'élancèrent en zigzaguant comme des éclairs pourfendeurs vers le sage. Le sage vieillard réagit rapidement et effectua un mouvement circulaire avec ses bras, faisant apparaître un cercle de feu qui absorba le sort de son adversaire. Pourtant, le choc de l'impact fit malgré tout tomber Evendur à la renverse, qui se releva toutefois assez vite. Frappé par le poids des années, il n'était plus ce qu'il avait déjà été. Quoi qu'il en soit, Nolverso s'était retourné, regardant la prochaine salle, la Salle de Libération, son but au sein du Sanctuaire Maudit. C'était dans cette pièce centrale et très protégée qu'était conservé l'autel de la Cérémonie des Quatre, ultime protection contre les maléfices du sceptre.

« Tu m'excuseras, mais j'ai des choses bien plus importantes à faire. Ce n'est pas parce que c'est toi, mais parce que tu es un obstacle à mon objectif. » lança t-il à son ancien mentor.

Se retournant d'un coup, il tendit ses mains vers Envedur qui venait de sauter sur le côté pour esquiver une langue de feu qui provenait du bassin brûlant. Les pouces en contact et les autres doigts écartés, il prononça des paroles étranges. Un rideau de flammes brûlantes se mit à gicler de ses doigts tendus en direction de son adversaire qui eut tout juste le temps de faire un nouveau sort de bouclier pour absorber l'attaque. C'en fut trop pour le pauvre magicien, qui s'écrasa sur sa plate-forme dans un cri de douleur.

« Tu es vieux et faible, Evendur. Sors d'ici, fuis. Je te laisse une chance de partir la vie sauve, lâcha Nolverso. Le grand Seigneur Velnios, mon maître, a des plans pour Naivara. Que je fasse ce que j'ai à faire sera mieux pour nous deux, tu peux en être sûr et certain. »

— Pourquoi as-tu conclu un pacte avec Velnios, Nolverso, pourquoi ?  Des larmes coulaient sur les joues du magicien. Il ne pouvait haïr son adversaire. Il avait été son élève.  — Tu vaux bien mieux que ça, reprit-il. Tu vaux bien mieux que d'être un vulgaire héraut de l'empereur des Abysses !

— J'ai mes raisons, raisons que tu ne comprendrais pas, répondit froidement Nolverso avec toutefois une touche de tristesse et de regrets dans sa voix. Mais ce qui doit être fait, sera fait !

Profitant que son adversaire n'ait plus l'attention sur lui, Nolverso ferma les yeux et se concentra. Des pierres sortirent alors du bassin de flamme une à une, attirées par une force invisible. Toujours les yeux fermés, le sorcier s'élança et sauta à l'aveuglette sur les pierres du chemin ainsi créé, l'une après l'autre avec une adresse incroyable. Le visage couvert de sang et de larmes, le corps douloureux, Evendur se releva néanmoins et avec un saut formidable, s'élança par dessus le gouffre qui séparait le côté du sorcier du sien. Le magicien entra dans la chambre de l'autel des Quatre à la suite de Nolverso et culbuta à l'atterrissage. Avec de très grands réflexes, il évita un coup mortel d'un piège composé d'une hache sortant du mur puis bondit pour éviter l'ouverture d'une fosse emplie de lances rouillées.

Nolverso entra finalement en rampant après s'être jeté sur le sol pour éviter le coup d'un pendule à lame affûtée dans la Chambre de l'autel des Quatre où s'était déroulée la fameuse cérémonie. La chambre, de forme cylindrique, était faiblement éclairée par des torches qui s'allumèrent d'elles-mêmes lorsque les deux hommes pénétrèrent dans la salle. Elle avait été parfaitement conservée malgré toutes ces années. Le mur, une simple paroi de pierre sculptée recouverte de toiles d'araignée, était recouvert de fresques à l'image des différents monstres composant le fléau, tous plus abominables les uns que les autres. Le sol était humide, de l'eau, sûrement de pluie, s'étant infiltrée. À l'entrée, il y avait trois squelettes de malheureux qui avaient tenté de violer l'endroit. Au milieu de la salle se tenait un bloc de pierre circulaire, orné de mystérieux symboles en or. Le fameux autel des Quatre...

Courant vers l'autel, Nolverso sortit les pièces du sceptre maudit de sa besace de cuir et les déposa avec délicatesse. Comme vivants, ils bougèrent d'eux-mêmes et s'assemblèrent. De nombreux bruits inquiétants retentirent alors : des grognements, des gloussements, des sanglots, des hurlements, des grattements, des reniflements, des sifflements, des rires sinistres, des murmures incompréhensibles... Le maléfice avait sentit le sceptre.

— Tu as le sceptre, mais que fais-tu des Quatre ? Pour le Rituel de Libération, il te faut leur extraire la marque draconique qui est en eux, puis les tuer, les sacrifier sur l'autel. Or, aucun d'entre eux n'est présent ici, dit Evendur d'une voix calme et posée.

Le sorcier le regarda avec un regard d'un noir d'encre, d'un noir opaque. Evendur Dunedragon aurait pu croire qu'il n'avait plus de pupilles tant ses yeux étaient obscurs.

— Tu oublies que j'ai des sbires partout dans Naivara, Evendur. J'en ai même bien au-delà, également dans les Abysses ! Avoir des liens avec des déchus de Velnios donne des avantages, même si tu les vois uniquement comme des inconvénients. Ceux-ci prendront le temps qu'il faudra, mais ils traqueront les descendants des Quatre de même que leurs proches et les ramèneront ici. 

Nolverso saisit le sceptre maudit puis le planta dans une encoche prévue à cet effet au milieu de l'autel. Un grondement retentit, puis, quatre marques apparurent sur l'autel. Les marques où les quatre avaient mis leur main lors de la cérémonie.

« Par contre, toi, tu es un hôte indésirable. » déclara le sorcier.

Sortant un flacon de sa besace, il le tendit vers le magicien puis susurra des incantations, élevant la voix petit à petit. Derrière lui, une créature cornue sombre et couverte de flammes noires apparut et esquissa un sourire effrayant. Rempli d'effroi par la vision, Envendur hurla de douleur. Il tenta de se défendre avec un contre-sort, mais rien n'y fit. L'influence de Velnios et les pouvoirs qu'il donnait à Nolverso étaient trop forts. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, le vieux magicien se retrouva sous forme gazeuse, prisonnier du flacon. Or, voyant une luciole voler à côté de sa prison, Evendur crut percevoir une lueur d'espoir. Murmurant quelques mots avec le peu de force qui lui restait, il décida d'envoyer un message d'alerte à ses confrères du Cercle des Douze.

« Le maléfice est en marche. Protégez les Quatre... Il le faut ! » eut-il la chance de murmurer avant que Nolverso ne jette le flacon dans le bassin infernal. Il ferma les yeux lorsqu'il vit que la créature immonde s'apprêtait à saisir le flacon entre ses dents...

Elegyleaf

Musiques

Voici les musiques de l'histoire composées par l'auteur.

Thème principal

From_the_Forest

From the Forest

Ballade à la pluie (Ballad of the Rain)

Ballad_of_the_Rain

Ballad of the Rain

Beaucoup plus à venir...

Sondages


Advertisement